piedra a déposé
dans un commentaire sur mon blog ceci :
« Viens
près de l'âtre de mon cœur »
« Ce dire »
est un octosyllabe, un très bel octosyllabe,
c'est pourquoi je
n'ai pu me retenir d'écrire ceci :
L'Encre du vent.
Sur un vers de piedra !
« - Viens
près de l'âtre de mon cœur » (piedra)
- Mais je ne suis
qu'un étranger
Cette ombre au loin presque égorgée
Qui
titube parmi les heures !
Je ne sais plus le coin d'un
feu
Ce qui pétille dans les flammes ;
Plus rien
n'illumine ou si peu
Le rêve où s'évoquait mon âme !
A
peine écrite à peine osée
La vie s'éteint sur l'horizon
Ici
ou là quand la rosée
Balbutie les quatre saisons !
J'imaginais
l'Encre du vent ;
Au long de ma vie, transporté
Tout ce
que chacun dit souvent
Mais, de moi, furent déportées :
La
simplicité, le regard,
La parole que nul n'entend,
Le chemin
creux où l'on s'égare
Et qui, en secret, n'est
qu'instant !
« -Viens près de l'âtre de mon
cœur ! » (piedra)
- Mon songe est las, sans
avenir...
Il ne peut rien pour le bonheur
A peine Ta main
retenir !
Alain Girard
le 8 09
2015
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